En 2025, faut-il dire qu’une vidéo a été générée par IA ? Transparence, éthique, crédibilité : ce que les marques doivent vraiment afficher.
1️⃣ 📺 En 2025, les vidéos IA sont partout. La question éthique ne peut plus être évitée
Il y a encore un an, les vidéos générées par IA faisaient figure de curiosité technologique. Aujourd’hui, elles sont devenues un standard dans le marketing digital. On les retrouve dans les pubs Meta, les Reels, les vidéos de lancement, les UGC animés et souvent sans que personne ne puisse distinguer ce qui a été tourné, généré, modélisé ou remixé.
Le résultat est bluffant.
Mais il soulève une question devenue centrale pour les marques :
👉 faut-il dire que c’est de l’IA ?
Car au-delà de l’effet “waouh”, il y a un enjeu de confiance. Dans un monde saturé de contenus, ce qui distingue une marque, ce n’est plus juste sa créativité ou sa rapidité mais sa transparence. Les audiences ne sont pas dupes : elles veulent comprendre ce qu’elles voient et pourquoi elles doivent y croire.
Chez Lighthouse Studio, on est aux premières loges de cette mutation. Nos clients nous demandent de générer des campagnes IA mais ils nous posent aussi la vraie question : jusqu’où peut-on aller sans trahir l’utilisateur ?
🤖 Ce que l’IA change vraiment : la perception de la véracité
Ce que l’intelligence artificielle bouleverse, ce n’est pas seulement la manière de produire du contenu mais c’est notre rapport à la vérité visuelle.
Avant, une vidéo était perçue comme une preuve :
un témoignage filmé, un visage qui parle ou un produit dans les mains d’un client
Tout cela transmettait une authenticité implicite.
Mais aujourd’hui ?
Une IA peut créer un personnage crédible de toutes pièces, avec une gestuelle naturelle, une voix rassurante et un décor réaliste.
Et ce personnage peut “dire” exactement ce que la marque veut entendre.
👉 Résultat : les codes de la véracité sont brouillés.
Le spectateur croit voir une réalité, alors qu’il s’agit d’une mise en scène algorithmique.
Et ce n’est pas forcément un problème tant que c’est clairement assumé.
Mais si la frontière entre “authentique” et “généré” n’est pas clarifiée, on entre dans une zone grise qui peut vite se retourner contre la marque :
. Perte de confiance
. Sentiment de manipulation
. Bad buzz en cas de révélation publique
🎯 Ce que l’IA change profondément c’est donc le contrat de lecture. Les marques doivent désormais dire non seulement ce qu’elles montrent mais aussi comment elles l’ont fabriqué.
⚖️ Transparence : faut-il toujours signaler que c’est de l’IA ?
C’est l’une des grandes questions que se posent les marques en 2025 : doit-on afficher que notre vidéo a été générée par intelligence artificielle ?
Pour l’instant, il n’existe aucune législation claire à l’échelle européenne qui impose une mention systématique.
Mais la tendance va clairement vers plus de transparence, poussée par les attentes des consommateurs, les plateformes sociales (TikTok, Meta, YouTube) et les régulateurs.
Et dans les faits, la réponse dépend du contexte et de l’intention narrative.
👉 Chez Lighthouse Studio, on conseille une transparence stratégique et bien dosée.
Voici quelques principes simples qu’on applique :
. Si la vidéo donne l’illusion d’un témoignage humain réel (comme un client ou un collaborateur qui s’exprime face caméra)
→ ✅ Mention “avatar généré par IA” conseillée pour éviter tout malentendu.
. Si la voix est générée, mais que le propos est purement institutionnel ou informatif
→ ⚠️ Possible sans mention mais à manier avec précaution (notamment le ton).
. Si l’univers est volontairement stylisé ou illustré (surréaliste, cartoon, collage numérique, etc.)
→ 🟢 Pas besoin de préciser car le spectateur comprend intuitivement qu’il s’agit d’un contenu généré.
Ce qu’il faut éviter à tout prix, c’est de faire croire à une réalité humaine là où il n’y en a pas car c’est là que la perception bascule : on passe de l’effet “waouh” à la méfiance.
🎯 En résumé, la transparence ne doit pas freiner la créativité. Elle doit renforcer la crédibilité de la marque en assumant ses choix technologiques.
🧠 L’éthique, c’est aussi une stratégie de marque
Quand on parle d’éthique beaucoup de marques pensent d’abord à une contrainte et a quelque chose qui freinerait leur agilité ou leur liberté créative.
Mais chez Lighthouse Studio, on voit les choses autrement :
👉 L’éthique est une opportunité, une manière de se positionner et une façon de se différencier.
Et surtout une stratégie de confiance à long terme.
Prenons quelques exemples concrets :
. Une startup dans la santé mentale qui précise “voix IA générée” dans ses vidéos pour insister sur la dimension technologique et ne pas tromper un public sensible.
. Une marque food qui crée un personnage fictif (un chef généré) et l’assume comme une figure de style : cela devient même un asset de marque.
. Une marque de mode qui produit une campagne stylisée IA et l’accompagne d’un making-of montrant le processus : transparence = capital sympathie = viralité.
👉 Dans tous ces cas, l’éthique n’affaiblit pas le storytelling au contraire, elle l’enrichit.
🎯 En 2025, une marque crédible n’est pas celle qui cache sa techno. C’est celle qui l’assume intelligemment, sans surjouer, sans manipuler et en restant cohérente avec ses valeurs.
Et cette cohérence, elle se ressent car elle crée de la fidélité.
Et surtout, elle prépare l’avenir car les audiences de demain ne toléreront pas l’opacité.
🚫 Les erreurs à éviter absolument
À l’ère de l’IA vidéo généralisée, les marques n’ont pas besoin d’être parfaites mais elles n’ont plus le droit de mentir.
Certaines erreurs, même involontaires peuvent rapidement entamer la crédibilité d’une campagne.
Voici les pièges les plus fréquents que nous voyons et qu’il faut absolument éviter :
❌ 1. Faire passer une vidéo IA pour un témoignage réel
C’est peut-être la plus grave.
Utiliser un avatar hyperréaliste pour simuler un client ou un collaborateur sans le préciser,
c’est jouer avec le feu. Surtout si le contenu est émotionnel ou engageant.
👉 Ce type de “deepfake léger” peut générer du backlash notamment sur les réseaux sociaux.
Un utilisateur qui découvre la supercherie se sentira trahi et le partagera.
❌ 2. Imiter la voix d’un influenceur ou d’une célébrité sans autorisation
Avec des outils comme ElevenLabs ou PlayHT, il est aujourd’hui facile d’imiter une voix
Mais ce n’est pas parce que c’est facile que c’est légal.
S’approprier l’identité sonore d’un tiers sans contrat, c’est risquer des poursuites et un bad buzz instantané.
🎯 Conseil : créez une voix IA unique, associée à votre marque. Elle devient alors un actif identifiable et non une contrefaçon.
❌ 3. Ne pas aligner le contenu IA avec l’ADN de la marque
Trop souvent, des vidéos générées “parce que c’est à la mode” détonnent totalement avec la plateforme de marque :
. Ton mal calibré
. Style visuel trop générique
. Narration trop froide ou robotique
Résultat : le contenu ne performe pas, voire abîme l’image de marque.
👉 L’IA ne doit jamais être une couche cosmétique.
Elle doit prolonger l’identité de la marque avec cohérence.
🌀 Ce que pense Lighthouse Studio
Chez Lighthouse, on est GenAI-native mais pas GenAI-dépendants.
Depuis le début, on défend une approche simple :
👉 la technologie n’a de valeur que si elle respecte l’intention créative et la relation de confiance avec le public.
On utilise la génération vidéo IA pour ce qu’elle est un levier puissant de création de contenu, d’agilité marketing et de rapidité opérationnelle.
Mais jamais au détriment de l’éthique, de la transparence et de la cohérence de marque.
Concrètement, voici ce qu’on fait pour nos clients :
. On co-construit un cadre éthique clair autour de la production IA
. On détermine avec eux quand et comment signaler les contenus générés
. On aligne le ton, le style, la voix, les avatars avec leur univers de marque
. On anticipe les questions de perception, pour éviter les faux pas
Notre conviction : mieux vaut assumer que masquer.
Et souvent, cette transparence devient une valeur différenciante.
Une manière de dire : “oui, on utilise l’IA mais on le fait avec style et avec respect.”
🎯 En résumé : L’IA, c’est une question d’outils mais la confiance, c’est une affaire de culture.
✅ À retenir
En 2025, l’IA vidéo n’est plus une curiosité, c’est un outil de production puissant intégré dans les campagnes des plus grandes marques.
Mais ce n’est pas un outil neutre, ce que vous en faites et ce que vous choisissez de montrer définit votre image.
Transparence, cohérence et crédibilité : ces trois piliers deviennent essentiels.
Car dans un monde où tout peut être généré, c’est la sincérité perçue qui fait la différence.
👉 Si vous utilisez la GenAI pour raconter une histoire, styliser un univers ou amplifier un message : assumez-le.
Faites-en un choix créatif, pas une astuce de contournement.
👉 Si vous touchez à l’humain (voix, témoignage, avatar) soyez clair sur l’intention.
Ce n’est pas une limitation, c’est un gage de confiance.
Chez Lighthouse Studio, on pense que l’avenir de la vidéo ne sera pas 100 % humain, ni 100 % IA.
Il sera hybride, intelligent et éthique.
Et surtout, il sera porté par des marques qui savent ce qu’elles veulent dire et comment le dire avec justesse.
🎯 Vous voulez produire avec l’IA sans trahir votre audience ?
Nous vous aidons à :
. créer des vidéos puissantes, alignées sur votre ADN
. intégrer l’IA dans un cadre clair, créatif et responsable
. générer de la performance sans perdre la confiance
📩 Parlons-en : contact@light-house.studio